J.S. BACH



Groupe Vocal Cadences





direction

Frédéric Rantières




Alice Glaie ...........soprane
Bertrand Dazin.....contre-ténor
Mowgli Laps.........ténor(Paris)
Benoit Porcherot..ténor(Guyan.)
Benjamin Alunni..basse



Conseils pour écouter les extraits sonores



Première partie


Messe en la majeure BWV 234




Deuxième partie


Cantate 150






Johann Sébastien Bach est né le 21 mars 1685 à Eisenach ville de Thuringe en Allemagne.
Huitième enfant de la plus exceptionnelle famille de musiciens qui n’ait jamais existé, dès son enfance, il est initié par son père Ambrosiacées Bach au jeu du violon et des cordes et par son frère Johann Christoph Bach à la technique de l'orgue et du clavecin. A l'âge de dix ans, son père meurt et c'est ce frère qui le prend en charge et devient un second père. Celui-ci exerce une grande influence sur le petit Jean Sébastien et lui montre les premiers secrets de l'orgue. Dès lors, il reçoit une double formation musicale, à l'école et à la maison.
Il compose sa première cantate en 1704 et se fait rapidement une réputation de virtuose et d’improvisateur. Il est inspiré par tous les genres musicaux sauf l’opéra pourtant très en vogue à cette époque : cantates, pièces pour orgue, pour clavecin, concertos, Magnificat, Passion, Oratorios, messes, chorals… L’esprit d’indépendance, l’humeur intransigeante et l’ambition déçue, tour à tour, se trouvent à l’origine de nombreux déplacements essentiellement en Saxe et en Thuringe où il se met au service de princes et se confronte ainsi aux musiques française et italienne. Il n’a rien publié de son vivant et à sa mort en 1750, il tombe dans l’oubli. Il ne commence à susciter l’intérêt des connaisseurs qu’un demi siècle plus tard, grâce à Mendelssohn qui révèle au public allemand La Passion selon Saint Matthieu. C’est alors que l’on redécouvre J.S. Bach et son œuvre riche et variée.

Partout où Bach a séjourné, il a travaillé au répertoire des offices de sa paroisse. Il compose chaque semaine. Son but premier est de faire le commentaire musical d’un texte biblique. Durant l’office luthérien, le célébrant cesse toute prière pour écouter le commentaire musical de l’Evangile du jour. La musique religieuse de Jean Sébastien Bach est inégalée, il a écrit environ 300 cantates, soit une soixantaine par an, seules 196 ont été conservées. Aucune cantate ne se ressemble dans la structure, l’agencement, le choix des voix, la tonalité, ou l’utilisation du choral.




Messe BWV 234 en la mineur

Reprenant des extraits de cantates antérieures, cette messe emprunte son caractère à des styles très variés.
Le Kyrie, de style concertant, encadre le Christe, écrit dans un style d’imitation subtilement maniérée. (L’imitation est un procédé d’écriture musicale où les voix s’imitent ente elles et se chevauchent).
Le Gloria, segmenté en huit parties, est construit sur l'alternance de mouvements lents et de mouvements rapides. Opposant une écriture vivace en arpèges à une écriture en aria cantabile, évoquant la légèreté et l'élégance du Kyrie, Bach unifie les deux premiers mouvements de la messe.
L'aria de basse « Domine Deus », écrit en rondo, réclame une plus grande intimité de par sa formation de chambre.
L'aria pour soprane « Qui tollis », se libère du continuo afin d'instaurer un climat d'élévation rappelant l'agnus dei.
Enfin, le choeur final, « Cum Sancto Spiritu », de caractère guilleret, dont l'écriture évoque la légèreté du style français, débute par une introduction grave de 3 mesures lui conférant une majesté propre à la doxologie.




Cantate BWV 150 “Nach dir, Herr, verlanget mich”

« Mon Dieu, mon âme aspire vers Toi
Ne me laisse pas sombrer dans la honte
Que mes ennemis ne me ridiculisent pas
Conduis moi dans Ta Vérité et réconforte moi
Car tu es le Dieu qui m'aide
J'ai confiance en Toi »

Composée probablement avant 1710, l'oeuvre paraphrase des versets du psaume 25 « Prière dans le péril », qui est entrecoupé d'aria méditant sur la condition de l'humanité.
Cette cantate reprend la thématique de la confiance de l'homme en Dieu, qui se voit malmenée par «les désagréments des vents » (extrait du trio de la cantate).
L'oeuvre s'achève sur une Ciacona, dont le rythme obstiné de la basse affirme la force que Dieu procure en l'homme afin de lutter contre les épreuves qu'il doit subir et à en sortir victorieux: « Mes jours de souffrance, Dieu les transformera en joie » (extrait du dernier choeur de la cantate).




Les solistes

Alice Glaie : soprano
21 ans
Elle débute la musique dès l’âge de 7 ans.
Elle s’intéresse très tôt à la musique ancienne et étudie le clavecin auprès de Jocelyne Cuiller puis le chant au CNR de Nantes.
Elle poursuit actuellement ses études de chant avec C.Pelon au conservatoire du VII ième à Paris et se perfectionne au cours de stages de musique ancienne auprès de Gilles Ragon et Monique Zanetti.
Elle étudie également la danse baroque avec Cécilia Gracia-Moura .

Bertrand Dazin : alto-contre ténor
34 ans
Dès l’âge de sept ans, il fait partie des «Petits chanteurs de Lille ».
Après avoir travaillé dix années dans le spectacle vivant auprès de grands metteurs en scène (théâtre, danse et opéra), en 1994 il renoue avec le chant à travers divers expériences de soliste en récital ou mis en scène au théâtre.
Après le CNR de Lille, il est admis au sein du Centre de Musique Baroque et au CNR de Versailles. Il est élève particulier de James Bowman qui le parraine depuis 1995, ainsi que de Guillemette Laurens.
Pour cette saison il tourne en duo avec James Bowman «Pastime with good compagny » récital de musique de cour anglaise (Henry XIII, Byrd, Dowland...) ainsi que deux autres programmes de duos pour deux contre-ténors Blow / Purcell / Monteverdi / Schütz avec son ensemble « La Cathédrale Invisible » qu’il a fondé en 1995.

Benoît Porcherot : ténor
34 ans
Passionné de chant et de répertoire a capella, Benoît Porcherot se forme dans le chœur de garçons de Lorraine (Nancy) où il débute comme soprano. Ouvert à d’autres répertoires, il fonde en 1995 l’ensemble Madrigal, formation à un par voix pour l’interprétation de la musique ancienne. Actuellement en région parisienne, il intervient dans les ensembles : Accentus, Akâdemia, Jacques Moderne, les Eléments, Le Parlement de Musique, l’Ensemble XIII-21, la Symphonie du Marais. En tant que soliste, il chante divers oratorios et opéras : Oratorio de Noël, Passion selon St Jean et St Matthieu, Magnificat de JS Bach, le Messie et Israël en Egypte de Haendel, King Arthur et Didon et Enée de Purcell, Histoires sacrées de Charpentier, Tageszaiten de Telemann, la Messe en U et le Requiem de Mozart.

Benjamin Aluni : basse
22ans
Commence la musique dès l’âge de 8 ans comme flûtiste.
Parallèlement, il suit l’enseignement de la Maîtrise de Grasse.
Il y a 4 ans, il rentre au Conservatoire du VII ième arrondissement de Paris dans classe de chant de C .Pelon.
Il vient d’être reçu au CNSMD de Paris.






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